Notre Eglise baptisée Sainte Cécile explique cette petite recherche:
Cécile de Rome, une des saintes Cécile, est une sainte chrétienne. Elle a vécu à Rome, aux premiers temps du christianisme. Elle fut une vierge qui, mariée de force, participa à la conversion de son mari et l’amena à respecter son vœu de virginité. Elle mourut martyre. Sa fête a été fixée au 22 novembre.
Sainte Cécile est la patronne de la musique et des musiciens. À la fin du XIXe siècle, une entreprise de réforme de la musique sacrée fut appelée mouvement cécilien en son honneur.
Il est traditionnellement admis que Cécile (Caecilia) était une noble dame de Rome qui, avec son mari Valérien et le frère de celui-ci Tiburce (Tiburtius), subit le martyre en 230 sous l’empereur Alexandre Sévère.
L’archéologue chrétien Giovanni Battista de Rossi soutient une autre version en la faisant périr en Sicile sous l’empereur Marc Aurèle entre 176 et 180, se basant sur le rapport de Venance Fortunat, évêque de Poitiers au début du VIIe siècle. Le martyre de son mari Valérien et de son frère aux mains du préfet Turcius Almachius précéda le sien qui la fit être frappée trois fois au cou par une épée sans toutefois y succomber tout de suite ; elle vécut encore durant trois jours.
Sa dépouille fut retrouvée en 821 dans les catacombes de Saint Calixte puis transférée au quartier de Trastevere, où une basilique fut construite pour l’accueillir. Lors des fouilles de 1599, le corps fut exhumé et l’on s’émerveilla de le trouver intact et dans sa position d’origine. Cet évènement contribua à renforcer l’intérêt pour l’Église primitive, qui imprégnait certains milieux ecclésiastiques et intellectuels de l’époque. Bien que les actes de son martyre produits par la suite n’aient pas été authentifiés[1], le sculpteur Stefano Maderno (1576-1636), frère de l’architecte Carlo Maderno, était présent lors de l’identification de la dépouille. L’œuvre qu’il réalisa aussitôt rend compte de cette fascination devant les témoignages de l’Église originelle.